Le maccadam a eu le temps de se refroidir. Port-au-Prince connaît un moment de répit ce mercredi 3 octobre, après près de trois semaines de tensions engendrées par des manifestations parfois émaillées de violences pour exiger le départ du président de la République, Jovenel Moïse.
a Port- au-Priince, des embouteillages ont été constatés . Signe que la vie a repris son cours dans la capitale d’Haïti, après près de trois semaines où les rues étaient désertes à cause des mouvements sociaux visant à renverser Jovenel Moïse.
Dans la capitale, c’est le temps du ravitaillement. Dans les rues transformées en marché , dans les boutiques, les bazars ou dans les supermarchés, des individus se bousculent pour acheter le nécessaire.
Des produits alimentaires, de l’eau à boire qui s’est fait rare durant cette période de crise. Certains individus en profitent également pour s’acheter de l’essence destiné à tout type de services.
Les chauffeurs font le plein, car dans le pays l’incertitude plane.
L’opposition radicale a annoncé une série de manifestations qui débutera ce vendredi 4 octobre pour continuer à presser le locataire du palais national de démissionner.
Celui-ci, de son côté, fait fi de cette revendication annonçant à qui veut l’entendre qu’il entend boucler son mandat de cinq ans.
Jovenel Moïse n’a pas de gouvernement légitime depuis environ 7 mois. Les deux derniers Premiers ministres nommés n’ont pas pu bénéficier de la bonne grâce du parlement à cause d’une mésentente entre sa majorité au Parlement et la minorité sur le choix des personnes qu’il a choisies.
Jovenel Moïse mise sur un dialogue pour tenter de résoudre la crise politique qui secoue le pays.
L’opposition refuse de dialoguer et ne ratera sûrement aucune occasion pour mettre les
bâton dans les roues du président de la République. La solution à la crise qui gangrène le pays ne profil pas à l’horizon.