Malgré la tension qui règne dans la région métropolitaine de Port-au-Prince, des dizaines de centres d’examen ont pu accueillir des candidats pour les épreuves officielles. Depuis le début des examens de la classe terminale le 5 août dernier, seuls quelques absents ont été recensés.

Sur 207 candidats, le CFC en a accueilli 192, répartis dans 8 salles. Pierre Martin Boyer souligne que les candidats ont montré de nombreuses lacunes et appelle les autorités à prendre des mesures pour assurer la rentrée scolaire prévue le 1er octobre 2024.

Plusieurs candidats se sont plaints du temps imparti pour les épreuves, jugé trop court, et ont demandé au ministère de l’Éducation nationale d’embaucher des correcteurs compétents.

À Ganthier, en raison des violences, des dizaines de parents et élèves ont été accueillis au Centre Éducatif Sœur Teresa de Calcutta. Le directeur, Béniel Joseph, a indiqué que ces déplacés sont hébergés durant les examens.

Face à cette situation, ces responsables demandent au gouvernement de garantir la sécurité pour permettre un retour en classe dès la rentrée prochaine. Soulignons que depuis plus de 9 mois, de nombreuses écoles servent de camps pour des déplacés.