Le protecteur du citoyen, Renan Hédouville, n’y est allé par quatre chemins pour qualifier de tous les mots des journalistes haïtiens après les critiques sur les cas de népotisme au sein de l’Office de Protection du Citoyen (OPC) des journalistes de Radio Mega, Romanes Samedi et Janin Léonidas. Sans retenue ni concession, il a traité les journalistes de kidnappeurs armés de micros.
« Quand des kidnappeurs armés de micros utilisent les médias pour faire leur sale besogne », a titré Renan Hédouville dans un document pour manifester son désaccord avec les journalistes révélant des cas de corruption impliquant des membres de sa famille.
Qualifiant les journalistes de « bandits déguisés en travailleurs de la presse », M. Hédouville a dénoncé une campagne grotesque et intéressée via une tactique maintenant bien connue de chantage pratiqué par des mercenaires, des crapules, des bandits déguisés en travailleurs de la presse.
Dans le document, Renan Hédouville estime que les journaliste, lors de l’émission du lundi 13 mars, n’ont pas cherché à pousser des réflexions mais se sont plutôt évertués à se livrer à la diffamation, aux attaques personnelles, au lynchage public, à l’assassinat de caractère et le pire, à identifier et à publier l’adresse d’employés de la fonction publique.
Toutefois, certains observateurs croient que le responsable de l’OPC a choisi la voie la plus abjecte pour dénoncer les propos jugés diffamatoires des journalistes Romanes Samedi et Janin Léonidas, refusant ainsi de porter l’affaire par devant les autorités judiciaires.
De son côté, le journaliste Romanès Samedi, contacté par nos confrères de Radiographie, a confié qu’il n’a jamais fait mention de l’adresse de personnes lors de son émission, mais a plutôt dénoncé les cas de népotisme du protecteur Hédouville.