Pour une musique haïtienne mieux valorisée, une nouvelle génération d’animateurs culturels s’impose

Pour une musique haïtienne mieux valorisée, une nouvelle génération d’animateurs culturels s’impose

La musique haïtienne qui a contribué à faire flotter le bicolore haïtien sur de grandes scènes internationales fait face de nos jours à l’urgente nécessité de se protéger d’un petit groupe qui tente de l’accaparer à son propre intérêt.

Le besoin se fait sentir de plus en plus. Les artistes qui essaient de forger une image positive d’Haïti tant sur la scène nationale qu’internationale, ont, en plus de l’effort nécessaire à faire pour une production musicale de qualité, en face d’eux, un groupe à convaincre ou, malheureusement, à combattre.

Les spectacles de mauvais goût qu’offrent certains acteurs, notamment des animateurs culturels, ne manquent pas. Il est aujourd’hui difficile d’apprécier des œuvres musicales à leur juste valeur à cause de certains d’entre eux qui veulent que leur point de vue souvent intéressé soit la norme à respecter.

De nos jours, la musique haïtienne a grandement besoin de voix qui en parlent en des termes plus responsables et avec impartialité. N’en déplaise à certains jeunes animateurs qui essaient tant bien que mal de se distinguer du gros lot couronné par la médiocrité, le chantage et la recherche d’intérêt mesquin.

Avec Zonefanatik, une plateforme présente sur les réseaux sociaux, Dieuou Maurice tente de tracer une voie nouvelle avec des réflexions critiques très poussées sur la musique et la culture en général.

Il est vrai que son choix ne va pas, ou du moins, va tarder à attirer la grande foule. Cependant, cette voix discordante dans l’espace culturel médiatique s’est taillée une place de choix qu’il faut garder, voire convoiter.

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