Peu avant la séance en Assemblée nationale en vue de l’ouverture officielle de la deuxième session ordinaire de l’année législative, les députés opposants au pouvoir en place ont tout fait imposer leur loi.

Ils ont occupé pendant longtemps les sièges réservés au bureau de l’assemblée nationale, renversé les chaises au sol, vociféré en déambulant le long de l’hémicycle…

Emporté par la colère, le représentant de la troisième circonscription de Port-au-Prince à la chambre des députés, Printemps Belizaire, dans des échanges verbaux avec un collègue proche du pouvoir, a fait des révélations sur lui-même. Comme s’il se trouvait par devant un tribunal, Printemps Belizaire est passé aux aveux:

“Quand je brûle des commissariats, vous n’êtes jamais là pour m’en empêcher. Je l’habitude de tuer, de dépecer des hommes…”

Révélations faites, sans scrupules, par le parlementaire par devant les caméras et micros de la presse.

Le député Printemps Belizaire qui avoue être un tueur, un pyromane, a été accusé d’être celui qui a permis au chef de gang, Arnel Joseph, de se dérober à une perquisition de la PNH en novembre 2018.