L’affluence dans les bureaux de l’immigration des gens qui veulent retirer leur document de voyage est loin de connaître une baisse. Face à cette situation, des individus mal intentionnés essayent d’en tirer avantage, exigeant même des femmes des faveurs sexuelles en échange du service.
D’après l’organisation « Nap Mache Pou Lavi », un réseau de policiers réclame entre 50 à 100 mille gourdes pour faciliter à un demandeur l’obtenante de ce document de voyage. Selon plusieurs témoignages recueillis, ces policiers seraient les principaux responsables des échauffourées, des bousculades constatées dans les bureaux de l’immigration.
Ces policiers malveillants font également des propositions indécentes aux femmes désirant obtenir leur document de voyage, selon « Nap Mache Pou Lavi ». « Ils exigent des faveurs sexuelles en échange du service », dénonce l’organisation.
Plus de deux mois après l’annonce du programme Humanitarian Parole ayant provoqué cette situation, les autorités semblent ne pas encore trouver la formule pour décongestionner les centres de réception et de livraison des documents d’identité, en vue de faciliter la tâche aux citoyens.
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