La Société du Rhum Barbancourt S.A (SRB) dit avoir pris connaissance, sur les réseaux sociaux, de la démarche des entrepreneurs du secteur privé visant une issue à la crise qui perdure dans le pays. Tout en saluant cet elan de solidarité, la SRB prend ses distances et s’engage à apporter sa pierre dans la refondation de la société.
« La signature de la note par la Présidente du CCIHC sans consultation préalable des membres du Conseil d’Administration tranche avec l’engagement en faveur de la démocratie et du pluralisme prônés par les signataires. En effet, A aucun moment, celle-ci n’a été soumise à l’appréciation des membres du CA qui n’ont pas, à notre connaissance, mandaté la Présidente à engager publiquement notre association », reagit la SRB.
Selon la Société du Rhum Barbancourt, la note de presse du secteur privé laisse la désagréable impression quc l’absence de transparence, de concurrence loyale et de respect des normes ethiques et juridiques constituent Ie « fonds de commerce» de toutes les entreprises en Haïti.
« Certes, la SRB croit qu’un rédemption sincère est le premier pas vers le changement souhaité par tous les haïtiens. Cependant, La SRB ne peut accepter que les entrepreneurs qui, envers et contre tout, s’efforcent de respecter leurs obligations citoyennes envers I’Etat et la communauté soient mis au même rang que certains hommes d’affaires délinquants », tempête la SRB, qui dit subir, depuis une décennie, la concurrence déloyale d’entrepreneurs contrebandiers. Ces derniers, poursuit Barbancourt, ont inondé le marche de boissons alcoolisées étrangers sans s’acquitter des droits et taxes dus à L’Etat.
« La Société du Rhum Barbancourt S.A. appelle de ses vœux une solution à notre crise récurrente et l’avènement d’une ère de prospérité pour tous les habitants de pays. ElIe donne en outre la garantie qu’elle est disposée à apporter sa pierre dans la refondation des structures de notre société, toutes les fois que ce processus est mené dans la transparence et les respect des principes participatifs », conclut la SRB.
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