Protestation anti-gouvernementale : des villes de province en ébullition, un mort et des blessés enregistrés

Protestation anti-gouvernementale : des villes de province en ébullition, un mort et des blessés enregistrés

A deux jours de la date fatidique du 7 février 2024, des mouvements de protestation ont eu lieu dans plusieurs villes de province. Au moins une personne a perdu la vie lors de ces protestations visant à exiger le départ du Premier ministre Ariel Henry.

La situation était très tendue dans plusieurs départements du pays où des individus ont foulé le macadam pour forcer le chef du gouvernement à tirer sa révérence. Barricades de pneus enflammés, jets de pierres et affrontements entre les forces de l’ordre et des manifestants ont ponctué cette journée du 5 février 2024.

Les établissements scolaires, le Commerce et les banques commerciales ont gardé leurs portes fermées dans ces villes où la tension montait d’un cran durant une bonne partie de la journée. Dans plusieurs rues, des véhicules érigés de travers ont paralysé la circulation.

Aux Cayes, les opposants au pouvoir ont gagné les rues dans le cadre de ce vaste mouvement de protestation. Un jeune garçon a été tué par balle et plusieurs autres personnes blessées. Les protestataires accusent les agents de la Police nationale d’Haïti dépêchés sur les lieux pour rétablir l’ordre.

La réalité n’a pas été si différente dans les départements du Centre, des Nippes, du Nord-Est et de l’Artibonite, où des manifestants ont parcouru plusieurs rues et dressé des barricades à Miragoane, aux Gonaïves, à Ouanaminthe, entre autres, afin de pousser le locataire de la Primature à la démission.