Protestation anti-gouvernementale : la PNH veut à répondre à « toutes menaces à la Sécurité publique »

Protestation anti-gouvernementale : la PNH veut à répondre à « toutes menaces à la Sécurité publique »

La Police Nationale d’Haïti est en état d’alerte suite aux divers appels à la manifestation lancés par des opposants au pouvoir à la veille du 7 février 2024.

« En référence à la note de convocation datée du 15 Janvier 2024, veuillez, dès réception de la présente, prendre des dispositions pour que vos effectifs soient présents à leur poste respectif pour la période allant du Ier au 09 Février 2024 de manière à répondre, dans les limites de la loi, à toutes menaces à la Sécurité publique », a écrit le directeur général de la PNH, Frantz Elbé.

Dans cette note de rappel adressée aux directeurs centraux, au directeur de l’Administration pénitentiaire, au coordonnateur du palais national, aux directeurs départementaux et aux commandants du SWAT et de l’UTAG, le numéro un de l’institution policière demande aux agents du CIMO « d’être présents, outre des patrouilles commandées, sur les points de rassemblement dans la zone métropolitaine pour garantir le bon ordre public et le rétablir au besoin, conformément à leur mission ».

Conformément à l’accord du 21 décembre, le Premier ministre Ariel Henry devrait céder le pouvoir à un nouveau président élu issu des élections qui auraient dû avoir lieu en 2023. Brandissant cet accord, des opposants réclament sans cesse son départ de la Primature pour installer un autre gouvernement de transition.

En plus des mouvements de protestation annoncés, la Brigade Syndicale Anti-Corruption projette deux nouvelles journées de grève pour forcer les autorités à assumer leur responsabilité face au climat délétère qui prévaut à Port-au-Prince et dans certaines régions du pays.

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