Invité ce lundi sur les ondes de Radio Métropole, M. Doré a déclaré : « Ma démission du FNE constitue une forme de protestation contre la révocation illégale de Sterline Civil. » Une tentative de repositionnement politique que certains jugent opportuniste, voire hypocrite, dans un contexte où les responsabilités sont partagées.

M. Doré accuse la Présidence d’avoir violé la loi créant le FNE en révoquant prématurément Mme Civil, et appelle à un respect strict des procédures légales. Il insiste sur le fait que les précédents directeurs généraux avaient tous effectué leur mandat complet de trois ans, indépendamment des gouvernements en place.

« Ce qui se passe est grave », a-t-il déclaré, dénonçant un climat d’instabilité institutionnelle au sommet de l’État. Mais pour plusieurs observateurs, ces sorties médiatiques sonnent comme une tentative désespérée de détourner l’attention d’une éviction justifiée par la proximité avec une directrice elle-même visée. Ce qui est sûr, c’est que ce discours de « démission protestataire » ne convaincra l’opinion.