Quand Jovenel Moïse rend public son malaise avec le Premier ministre Jean Henry céant

Quand Jovenel Moïse rend public son malaise avec le Premier ministre Jean Henry céant

Les réactions s’enchainent après la déclaration du président de la République qui s’est dit insatisfait du dialogue mené par le chef du gouvernement qui devrait aboutir au pacte de gouvernabilité .

Clarens Renois qui se réclame de l’opposition politique modérée et Michel Soukar, historien, se mettent d’accord sur le fait que le chef d’État a eu une réaction inappropriée au forum national autour du pacte de gouvernabilité qui a eu lieu, ce mardi 22 janvier au centre convention de la BRH, en exprimant son insatisfaction du dialogue mené par le notaire Céant.

Pour l’ écrivain Michel Soukar, cette déclaration de Jovenel Moïse s’inscrit dans le cadre d’une lutte pour le contrôle du pouvoir.

Un groupe de personnes dans l’entourage de l’éxécutif pense que le Premier ministre, Jean Henry Céant, essaie d’agrandir son capital politique à partir du dialogue et estime qu’il faut le tacler en public. Ce qui, d’après l’historien, est déplorable.

C’est ce genre de mesquinerie politique qui a conduit le pays à mauvais port où les gens priorisent leur intérêt personnel au détriment du collectif, avance-t-il.

Pour ne pas hypothéquer l’avenir du dialogue entamé dans le but de trouver une entente nationale sur le chemin à prendre pour enrayer les maux qui rongent le pays, le professeur invite les responsables de l’éxécutif bicéphal à vider leurs contentieux.

Dans le cas contraire, Michel Soukar prévoit que les concernés vont contribuer à renforcer l’opposition radicale qui réclame la démission du chef de l’État.

Des secteurs ont déjà répondu à l’appel au dialogue lancé par le leader du parti politique “Renmen Ayiti”, rappelle Clarens Renois qui invite l’éxécutif à consentir des sacrifices pour relancer le débat.

Tous les ne secteurs voudront pas s’asseoir, a ajouté Michel Soukar. Cependant, il dit croire que le dialogue peut être relancé à partir du moment qu’il y a une majorité “confortable et positive”.

Par la suite, ceux qui s’y opposent auront deux choix soit rattraper le train en marche soit camper sur leur position.