Le député et président du groupe parlementaire Renaissance Sylvain Maillard à l’Assemblée nationale, à Paris, le 3 juin 2025. LUDOVIC MARIN/AFP On pensait que la journée du mardi 24 juin permettrait de répondre à cette question sur la réforme du scrutin de Paris, Lyon et Marseille : stop ou encore ? Eh bien, ça sera stop et encore. Après un

On pensait que la journée du mardi 24 juin permettrait de répondre à cette question sur la réforme du scrutin de Paris, Lyon et Marseille : stop ou encore ? Eh bien, ça sera stop et encore. Après un parcours parlementaire inhabituel quant aux rapports de force politiques au Parlement, la proposition de loi visant à abolir la particularité des scrutins municipaux dans les trois plus grandes villes de France a gagné encore un peu de sursis.
Adopté largement à l’Assemblée, en avril, grâce à une alliance de Renaissance, du MoDem, de La France insoumise et du Rassemblement national puis rejeté massivement au Sénat, en juin, par une majorité Les Républicains avec les socialistes, les communistes et les écologistes, le texte du député Renaissance de Paris, Sylvain Maillard, était soumis à l’examen d’une commission mixte paritaire (CMP), mardi matin. Cette instance, composée de sept députés et de sept sénateurs, est convoquée pour trouver un compromis quand la navette parlementaire s’enlise.
Sa composition n’est pas toujours la même : elle doit être représentative des rapports de force politiques dans les deux chambres et un système de rotation des sièges entre chaque texte garantit l’équité entre tous les groupes parlementaires. Un point particulièrement important pour cette réforme qui non seulement ne recoupe pas les frontières partisanes habituelles mais divise même au sein de certains partis (surtout chez Les Républicains).
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