Suite aux événements violents que le pays a connus, les 6, 7 et 8 juillet dernier, le nom de Réginald Boulos revient est cité quasi quotidiennement dans les médias pour avoir été victime au premier rang de ce que certains appellent ”la fureur populaire”.
Plusieurs entreprises de l’homme d’affaires, Universal Motors, Delimart (Clercine, Delmas 32, Carrefour) ont été pillées voire incendiées.
Comme pas mal d’observateurs, Réginald Boulos pense que les attaques contre ses entreprises ont été planifiées.
Dans une lettre à la nation, celui dont la puissance économique est connue de tous parle d’opérations de ”déchouquage” froidement concoctées et exécutées sous le couvert d’actions de foules mécontentes.
Ce n’est un secret pour personne que Réginald Boulos est aussi homme très influent qui porte son costume de politicien au besoin.
C’est un marionnettiste qui tire les ficelles. On se rappelle du rôle prépondérant qu’il avait joué dans le choix d’Evans Paul comme Premier ministre en 2015, à la faveur des discussions conduites par la commission présidentielle.
Comme pas mal d’hommes politiques, Réginald Boulos aurait fait de l’ONA sa propriété privée, sa vache à lait.
Il est pointé du doigt pour avoir effectué des prêts à l’Office national d’assurance vieillesse totalisant plusieurs millions de gourdes.
Récemment, il a tenté de se défendre en déclarant que son prêt de 700 millions de gourdes, effectué pour l’achat de la compagnie Universal Motors, est conforme à l’article 205 de la loi organique de l’ONA qui prévoit un emboursement de 3% d’intérêt sur le prêt en question et 1,5% sur chaque voiture de marque Nissan vendue sur une période de 10 ans.
Trempé jusqu’au cou dans la politique, Réginald Boulos ne serait-il pas victime de ses prises de position ? De ses manigances? De ses coups bas?