Les mesures visant la reprise des activités économiques après la pandémie de Covid-19 doivent tenir compte du changement climatique. Ainsi la Banque mondiale encourage les décideurs, croyant qu’un “redressement vert est possible et nécessaire pour l’Amérique Latine et les Caraïbes”.
Les populations vulnérables sont les plus touchées par la pandémie de Covid-19 et par la crise climatique, souligne Carlos Felipe Jaramillo, Vice-président du Groupe de la Banque mondiale pour l’Amérique Latine et les Caraïbes.
“Alors que nous orientons nos efforts vers le redressement post-coronavirus, il nous faut améliorer le processus de reconstruction en tenant compte de la crise climatique à venir”, pense M. Jaramillo.
D’un autre côté, la Banque mondiale fait état d’un ensemble de mesures à adopter, notamment dans le transport public.
“La conception de villes moins étalées et le développement de pôles de transit urbain, incluant bus et métros, contribuera à réduire la demande en transports motorisés. De telles orientations doivent aller de pair avec le développement de lignes de bus rapides et de réseaux de métro abordables intégrant des véhicules électriques”, soutient Carlos Felipe Jaramillo.
Aux dires de M. Jaramillo, la Banque mondiale a apporté son soutien à plusieurs pays de la région ayant mis le changement climatique au cœur de leurs plans de redressement. Plusieurs centaines de millions de dollars ont été injectés pour atténuer l’impact de la crise sanitaire liée au coronavirus qui, comme la crise climatique, affecte la sécurité publique et la prospérité dans la région.