RER E : bagarre à coups de hache ; quatre mineurs mis en examen et écroués

RER E : bagarre à coups de hache ; quatre mineurs mis en examen et écroués

Quatre mineurs ont été mis en examen et écroués pour « tentative d’assassinat » et « violences volontaires en réunion » après l’agression à coups de hache dans le RER E lundi 4 novembre, a appris l’Agence France-Presse (AFP), jeudi, auprès du parquet de Melun. D’après une source policière, ces mis en cause sont âgés de 16 et 17 ans. La piste

Quatre mineurs ont été mis en examen et écroués pour « tentative d’assassinat » et « violences volontaires en réunion » après l’agression à coups de hache dans le RER E lundi 4 novembre, a appris l’Agence France-Presse (AFP), jeudi, auprès du parquet de Melun. D’après une source policière, ces mis en cause sont âgés de 16 et 17 ans.

La piste d’une agression liée à une rivalité entre bandes issues de différentes villes voisines est confirmée, avait précédemment déclaré le parquet.

Lundi matin, vers 8 heures, quatre lycéens, âgés de 15 à 17 ans, se trouvaient dans le RER E. Alors que le train arrivait en gare d’Ozoir-la-Ferrière (Seine-et-Marne), le groupe d’agresseurs, constitué de huit à dix personnes, est entré dans la rame et a déclenché l’alarme pour l’immobiliser.

A l’intérieur, ils ont frappé les adolescents ciblés, qui ont l’habitude de s’asseoir au même endroit dans le RER. Ces derniers ont été agressés à coups de hache, de couteau de type Opinel, de bombe lacrymogène et de batte de base-ball. Ils ont été blessés à la tête, au bras, à la main. L’un d’eux risque de perdre son auriculaire. Parmi les quatre victimes, deux ont été grièvement blessées et hospitalisées, les deux autres plus légèrement.

Les victimes – des mineurs âgés de 16 et 17 ans – ont été agressées alors qu’elles se rendaient au lycée. Le principal mis en cause, âgé de 16 ans, a été interpellé à son domicile et placé en garde à vue, avait fait savoir à l’AFP une source policière. Une hache a été retrouvée et saisie lors de la perquisition.

Les agressions entre bandes rivales sont régulières en Seine-et-Marne, entraînant des interventions des forces de l’ordre pour des attroupements armés de dizaines d’adolescents et de jeunes hommes et des violences en réunion, non liés au trafic de stupéfiants. Le phénomène est particulièrement développé en Ile-de-France, région qui a connu ces dernières années plusieurs décès de mineurs.

Le Monde avec AFP

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