Des pneus enflammés, des routes barricadées,le transport en commun et les écoles paralysés, les portes des entreprises privées et de l’administration publique fermées.
Port-au-Prince et certaines villes de province se sont réveillées sous forte tension, ce lundi 16 septembre.
Une situation causée par la pénurie d’essence constatée depuis quatre semaines dans le pays. Des pneus enflammés sont remarqués dans plusieurs artères de la capitale et au niveau des autres départements du Nord, Centre, Grand’Anse, Sud-est, Sud, entre autres.
À Diquini (Commune de Carrefour), une personne a été tuée par balles. Les habitants de la zone accusent des agents de la PNH d’avoir fait fau sur cet individu. Ce dernier, selon des témoins, a essayé d’ériger des barricades de pneus enflammés pour paralyser la circulation des véhicules.
À cause de la pénurie, les stations-service ont stoppé toute distribution de carburant à Port-au-Prince, comme dans d’autres villes de province. Les pompistes ne sont pas remarqués dans les station d’essence.
Parallèlement, la ville des Gonaïves a été en ébullition. Plusieurs centaines de personnes ont gagné les rues, ce lundi, pour dénoncer la pénurie d’essence et exiger le départ du président Jovenel Moïse.