Alors que la situation socio-politique reste tendue, une nouvelle rareté de carburant semble se profiler à l’horizon.
Mardi, plusieurs stations à essence visitées à Delmas ne disposaient pas de gazoline. C’est le même constat ce jeudi : pas de gazoline dans au moins quatre stations à essence dans l’aire métropolitaine de Port-au-Prince.
La dernière rareté de carburant avait de graves conséquences sur l’économie à la fin de l’année dernière. Ce qui avait conduit à un ajustement à la hausse du prix du carburant et qui complique la situation socio-économique de la grande majorité de la population haïtienne.
Récemment, Marc André Dériphonse, président de l’Association nationale des propriétaires des stations de service (ANAPROSS) s’est dit inquiet que la situation du pétrole sur le marché international n’ait un impact négatif sur le marché haïtien.
Plusieurs économistes et autres spécialistes alertent les autorités haïtiennes sur des conséquences néfastes que pourraient avoir l’invasion de l’Ukraine par la Russie sur l’économie haïtienne de manière générale. Mais aucune mesure n’est encore prise, ou du moins, communiquée en ce sens.