Salaire minimum : Défenseurs Plus appelle au respect des droits des ouvriers

Salaire minimum : Défenseurs Plus appelle au respect des droits des ouvriers

Le Collectif Défenseurs Plus dénonce le comportement des policiers qui ont violemment réprimé les manifestations des ouvriers du secteur textile la semaine dernière. La strcuture de défense des droits humains, qui croit que les revendications des ouvriers sont justes, appelle au respect de leurs droits.

« Considérant que, depuis plusieurs mois, les multiples crises politiques, l’insécurité, la rareté de carburant ainsi que l’ajustement des prix des produits pétroliers ont occasionné une inflation sans précédent et une hausse des prix des transports en commun, c’est donc de bon droit que ces ouvriers et ouvrières réclament un salaire minimum de 1500 gourdes pour qu’il y ait une certaine amélioration de leurs conditions de vie trop précaires », a écrit l’organisme de droits humains dans une note de presse parue le lundi 14 février.

Les ouvriers de la Société Nationale des Parcs Industriels (SONAPI) avaient organisé, la semaine dernière, deux journées de mobilisation pour réclamer un salaire journalier minimum de 1500 gourdes. Des agents de la Police nationale ont dispersé les manifestants à coups de gax lacrymogène. Réclamer de meilleures conditions de travail est une garantie constitutionnelle et les policiers ne devraient en aucun cas réprimer des manifestations pacifiques, rappelle Défenseurs Plus.

Le collectif invite le Conseil Supérieur des Salaires (CSS) à prendre leurs responsabilités tout en continuant leurs démarches auprès du gouvernement afin que ce dernier puisse « adapter le salaire des ouvriers et ouvrières à la dure réalité que nous vivons ».

« Le Collectif Défenseurs Plus rappelle que le droit au travail décent est un droit conventionnel au regard du Pacte International relatif aux droits économiques, sociaux et culturels ratifié par l’État Haïtien en 2012 », conclut la note portant la signature du Responsable des Affaires juridiques, Wilkenson Franklyn Junior Jean Denis.