A l’occasion du 216e anniversaire de la création du drapeau, ce samedi 18 mai, le président de la République a une nouvelle fois demandé à tous les secteurs de la vie nationale de s’asseoir autour d’une même table de négociation pour tenter de résoudre les problèmes du pays, conformément à l’idéal de Dessalines.
‘’Le dialogue n’est pas pas un choix, mais, une obligation’’, ce sont ces termes qui traduisent l’idée maitresse du discours du président, prononcé à cette date-phare dans l’histoire haïtienne.
Jovenel Moise s’est dit conscient de l’ensemble des problèmes qui rongent la société haïtienne tant au niveau social, sécuritaire qu’économique. Pour lui, tout passe par le dialogue qui tarde à se tenir dans la société haïtienne.
‘’Le pays ne pourra pas être stabilisé ni se développer sans ce dialogue. Les problèmes de la faim, de la misère, de l’insécurité ne pourront pas être résolus non plus’’, croit-il.
S’adressant directement aux membres de l’opposition politique, le garant de la bonne marche des institutions les invite à le rejoindre pour redresser la barque du pays.
“On doit dialoguer pour comprendre les problèmes du pays notamment celui de l’inégalité sociale”, conseille Jovenel Moise qui prévoit que sans cette discussion, le pays pourra sombrer dans l’anarchie.
Selon lui, il arrivera un moment où le peuple qui croupit dans la misère ne pourra plus accepter sa condition face à un groupe qui le maintien dans cette situation.
Le président a mis tout le monde en défi de prouver qu’il existe une alternative autre que le dialogue pour sortir le pays du marasme.
“Peyi a sèl wout li dwe pran se dyalòg, lòt wout la se wout anachi, dezod”, déclare-t-il.
Le discours du premier citoyen de la nation n’a pas été applaudi.
Par moment, les assistants, debout sous un soleil de plomb devant le stand de Jovenel Moise, ont effectué des gestes témoignant de leur non confiance dans les promesses qu’il a faites pour changer les conditions de vie des Haïtiens.
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