« Poutine est responsable de la mort de Navalny », a déclaré Joe Biden qui s’est dit scandalisé par la mort de l’adversaire numéro 1 du Kremlin. « Nous ne savons pas exactement ce qui s’est passé », a toutefois précisé le numéro 1 de la Maison Blanche lors d’une allocution.

De nombreux dirigeants occidentaux, dont le premier ministre canadien Justin Trudeau, le président français Emmanuel Macron, ont directement blâmés Moscou pour la mort de l’opposant de Vladimir Poutine survenue à un mois des élections présidentielles russes. Des accusations et critiques jugées inacceptables par le Kremlin qui assure ne pas connaître dans l’immédiat la cause du décès.

Le Haut Commissariat de l’ONU aux droits de l’homme s’est dit indigné de son côté, a appelé à la fin des persécutions en Russie dans un communiqué, et exhorte les autorités russes à mener une enquête crédible sur cette affaire. « Tous ceux qui sont détenus ou ont été condamnés à diverses peines de prison en raison de l’exercice légitime de leurs droits, notamment du droit à la liberté de réunion et d’expression pacifiques, doivent être immédiatement libérés et toutes les charges retenues contre eux doivent êtres abandonnées », a exigé le Haut commissariat.

Incarcéré depuis janvier 2021, l’adversaire numéro 1 du Kremlin s’était vu infliger en août dernier une énième peine : 19 années à passer dans l’un des établissements les plus rudes du système carcéral russe pour extrémisme.