Le Syndicat de la Police Nationale d’Haïti (SPNH-17) a réitéré sa demande de révocation du Directeur général Frantz Elbe lors d’une conférence de presse tenue le 28 mai. Les syndicalistes dénoncent l’inaction de ce dernier face à la montée en puissance des gangs, soulignant notamment les attaques et incendies visant les infrastructures policières, dont la destruction d’un véhicule blindé à Gressier.
Gary Jean Baptiste, porte-parole du SPNH-17, a exhorté le Conseil présidentiel de transition (CPT) à recruter des experts étrangers pour une inspection interne rigoureuse de la police et relancer le processus de vetting afin d’éliminer les agents corrompus. Selon lui, des alliances entre certains policiers et des groupes de gangs compromettent les opérations de restauration de la paix.
Le syndicat s’oppose également à la formation de 2000 agents de police au Kenya, craignant une manipulation des effectifs policiers. Ils appellent plutôt à un renforcement des capacités techniques et opérationnelles locales.
Les responsables du SPNH-17 estiment que les fonds destinés à une force multinationale de sécurité pourraient être mieux utilisés pour élaborer un plan de sécurité à trois niveaux : aérien, maritime et terrestre, pour lutter plus efficacement contre la criminalité.
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