Un homme marche dans une rue inondée à Rennes, le 26 janvier 2025. STEPHANE MAHE / REUTERS Juchée sur un pont qui domine le quartier Saint-Martin à Rennes (Ille-et-Vilaine), Nadine Kerléan se penche pour observer l’eau déferler en contrebas, ce dimanche 26 janvier. La sexagénaire n’a « jamais vu ça ». Les chemins de halage qui bordent le canal ont
Juchée sur un pont qui domine le quartier Saint-Martin à Rennes (Ille-et-Vilaine), Nadine Kerléan se penche pour observer l’eau déferler en contrebas, ce dimanche 26 janvier. La sexagénaire n’a « jamais vu ça ». Les chemins de halage qui bordent le canal ont disparu. Les buts de football des terrains de sport voisins sont noyés jusqu’à la barre transversale.
Dans la nuit de samedi à dimanche, quelque 400 habitants vivant dans des rues et des allées alentour ont été évacués. L’eau s’est depuis infiltrée au rez-de-chaussée de certaines demeures. Les digues et les bassins de rétention construits lors de la rénovation de ce quartier au cours des années 2010 n’ont pas suffi à empêcher les inondations, mais ont sans doute contribué à éviter le pire.
Rennes n’avait pas vécu de telles crues depuis 1981, selon la mairie, qui a activé son plan communal de sauvegarde comme dix autres villes de l’agglomération. Traversée par deux fleuves, l’Ille et la Vilaine, la capitale bretonne subit les répercussions de semaines de pluie. Début janvier, plusieurs rivières du département étaient déjà sorties de leur lit. Gorgés d’eau, les sols ont été incapables d’absorber ce que les tempêtes Eowyn, vendredi 24, puis Herminia, dès le lendemain, ont déversé.
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