Depuis le 18 novembre, les bandits sèment le deuil, les fossoyeurs du pouvoir en place imposent leur loi macabre et scélérate, la Capitale est morte. Tétanisés par la peur, les Citoyens se font casaniers.
Dans le concert des balles à La Saline, Martissant et au Village de Dieu, la nation attend une voix discordante qui puisse dire : ‘’ARRETEZ!’’, ‘’ÇA SUFFIT!’’.
Oui, les citoyens attendent une voix rassurante, des actions convaincantes. Bref, ils attendent une sortie du chef des poursuites. Ils attendent le ‘’mot fort’’ du commissaire du Gouvernement près le Tribunal de première instance de Port-au-Prince, Me Clamé-Ocnam Daméus.
Celui-ci qui, dans ses élucubrations, qui s’est érigé en Manager du dossier PetroCaribe, pourquoi s’est-il tu face à la terreur qui gagne de plus en plus d’ampleur dans sa juridiction?
Les manifestations dérapent, les bandits terrorisent la population, les opposants incitent à la violence, la foudre politique nous tombe dessus…, mais face à ce paysage apocalyptique, le Parquetier s’enferme dans le silence.
Faux prétexte ou pas, les fossoyeurs du pouvoir descendent dans les rues également pour réclamer, disent-ils, le Procès PetroCaribe. Pourquoi Me Clamé-Ocnam Daméus n’intervient pas pour leur rappeler que Justice et Violence ne peuvent aucunement partager le même lit ?
À Port-au-Prince, à Delmas, à Pétion-ville, il y a matière à poursuite. Pourquoi le chef des poursuites se cache-t-il ?
En tout cas, la masque que portait jusqu’ici Me clamé-Ocnam Daméus est tombé. L’affaire PetroCaribe qu’il s’est inconstitutionnellement et illégalement appropriée n’est qu’un alibi pour arriver à des fins inavouables et inavouées. Le silence du commissaire du Gouvernement prouve une fois de plus qu’il est au ‘’service de…s’’.