Un autre haut responsable de l’Eglise Episcopale d’Haïti (EEH) n’a pas répondu à la convocation de la Direction Centrale de la Police Judiciaire (DCPJ). Des responsables d’une institution qui est censée morale osent utiliser sa franchise pour importer des armes à feu !
Le père Fritz Désiré est le troisième personnage de haut niveau qui serait impliqué dans le trafic illégal d’armes. Le directeur du collège Saint-Pierre, propriété de l’EEH, fait l’objet d’un mandat d’amener pour avoir boudé la convocation des enquêteurs de la DCPJ.
Avant lui, le père Frantz Cole a été retenu par la DCPJ après son audition. L’homme d’Eglise avait boudé au moins deux convocations des enquêteurs. Ce scandale honteux survient dans un contexte où l’insécurité a atteint son paroxysme.
Incroyable mais vrai ! Les avancées enregistrées dans l’enquête de la DCPJ prouvent que l’institution ecclésiastique a causé du tort à la société, à travers ses présumés trafiquants d’armes. Tout a commencé avec l’arrestation de Mme Gina L. Rolls qui, semble-t-il, coopère avec les enquêteurs afin de détecter les membres du réseau.
Au moins cinq personnes ont été arrêtées, dont deux membres de la hiérarchie de l’EEH, le père Frantz Cole, écarté de ses fonctions par le comité permanent, et le comptable en chef, Jean Gilles Jean Mary. Ce qui renforce les affirmations faisant croire que des hauts gradés de l’institution sont effectivement impliqués dans le trafic illégal d’armes.
Plusieurs prêtres de cette congrégation ont demandé cette semaine aux membres du comité permanent de se retirer, afin de redorer le blason de l’EEH, clouée au pilori dans cette affaire.