Les chauffeurs desservant plusieurs circuits de transport dans la capitale sont touchés de plein fouet par les bouleversements qui secouent le pays. Ils ont soulevé leurs voix pour exprimer leurs préoccupations quant à la baisse drastique de leurs activités, en raison de l’insécurité qui pousse la population vers d’autres régions du pays.
Ces chauffeurs, qui assurent la mobilité quotidienne de milliers de citoyens, ont été durement touchés par la situation actuelle. Ils déplorent particulièrement l’abandon de plusieurs stations de véhicules, dont celles de Carrefour-feuilles, d’ONA-ville et de Canaan, suite aux agissements des groupes armés.
Ces stations disent-il étaient autrefois des points névralgiques du transport urbain, mais elles sont désormais devenues des zones dangereuses.
Face à cette situation critique, les transporteurs appellent l’équipe au pouvoir à assumer ses responsabilités. Ils estiment que le gouvernement ne peut plus se permettre de rester passif dans cette situation de violence endémique qui mine le pays.
Ils réclament des mesures concrètes pour restaurer la sécurité dans la capitale et rétablir la confiance des citoyens dans le transport public.