Une pétition pour demander l’abrogation de la loi Duplomb bat des records sur le site de l’Assemblée nationale

Une pétition pour demander l’abrogation de la loi Duplomb bat des records sur le site de l’Assemblée nationale

Le sénateur (Les Républicains) Laurent Duplomb dans l’enceinte du Sénat, à Paris, le 11 février 2025. ALAIN JOCARD/AFP Une pétition citoyenne pour l’abrogation immédiate de la loi Duplomb et sa mesure très contestée de réintroduction d’un pesticide bat des records sur le site de l’Assemblée nationale, rassemblant plus de 200 000 signatures en huit jours. « La Loi Duplomb

Le sénateur (Les Républicains) Laurent Duplomb dans l’enceinte du Sénat, à Paris, le 11 février 2025.

Une pétition citoyenne pour l’abrogation immédiate de la loi Duplomb et sa mesure très contestée de réintroduction d’un pesticide bat des records sur le site de l’Assemblée nationale, rassemblant plus de 200 000 signatures en huit jours.

« La Loi Duplomb est une aberration scientifique, éthique, environnementale et sanitaire. Elle représente une attaque frontale contre la santé publique, la biodiversité, la cohérence des politiques climatiques, la sécurité alimentaire, et le bon sens », écrit Eléonore Pattery, étudiante de 23 ans à l’origine de la pétition. « Cette loi est un acte dangereux. Pour les travailleurs, les habitants, les écosystèmes, les services écosystémiques, et pour l’humanité tout entière », ajoute-t-elle. « Je ne suis affiliée à aucun parti », précise-t-elle sur son compte LinkedIn.

La pétition a été lancée le 10 juillet et a récolté, vendredi 18 juillet à 14 h 30, 203 270 signatures, dont 100 000 ces trois derniers jours.

Pour une « abrogation immédiate »

Elle réclame l’« abrogation immédiate » de la loi, « la révision démocratique des conditions dans lesquelles elle a été adoptée », ainsi que « la consultation citoyenne des acteurs de la santé, de l’agriculture, de l’écologie et du droit ».

La conférence des présidents de l’Assemblée nationale peut décider d’organiser un débat en séance publique si elle recueille au moins 500 000 signatures.

Adoptée le 8 juillet au Parlement, la loi Duplomb prévoit notamment la réintroduction à titre dérogatoire et sous conditions de l’acétamipride, pesticide de la famille des néonicotinoïdes, interdit en France mais autorisé en Europe. Les députés de gauche ont saisi le 11 juillet le Conseil constitutionnel, estimant ce texte incompatible avec la préservation de l’environnement et le droit à la santé.

Le Monde avec AFP

Réutiliser ce contenu

Leave a Comment

Your email address will not be published. Required fields are marked with *