Vendanges : la condamnation à de la prison ferme pour traite des êtres humains en Champagne, « une épée de Damoclès pour ceux qui exploitent la misère humaine »

Vendanges : la condamnation à de la prison ferme pour traite des êtres humains en Champagne, « une épée de Damoclès pour ceux qui exploitent la misère humaine »

Certains des travailleurs sans papiers exploités lors des vendanges de 2023, dans une salle d’audience du tribunal correctionnel de Châlons-en-Champagne, le 19 juin 2025. AURÉLIEN LAUDY/« L’UNION DE REIMS »/MAXPPP C’est un jugement dont les défenseurs du champagne comme ceux des travailleurs saisonniers espèrent qu’il fera date : un mois après une journée d’audience consacrée aux conditions d’exploitation d’une cinquantaine

Certains des travailleurs sans papiers exploités lors des vendanges de 2023, dans une salle d’audience du tribunal correctionnel de Châlons-en-Champagne, le 19 juin 2025.

C’est un jugement dont les défenseurs du champagne comme ceux des travailleurs saisonniers espèrent qu’il fera date : un mois après une journée d’audience consacrée aux conditions d’exploitation d’une cinquantaine de travailleurs souvent sans papiers lors de la vendange de 2023, trois personnes ont été condamnées à de la prison ferme pour traite d’êtres humains, lundi 21 juillet, par le tribunal correctionnel de Châlons-en-Champagne.

Alertée par des riverains, l’inspection du travail avait procédé à un contrôle de l’hébergement mis à disposition des vendangeurs par la société de prestation viticole Anavim à Nesle-le-Repons (Marne), au sud-ouest de Reims, en septembre 2023. Elle constatait des conditions de vie et d’hébergement portant « gravement atteinte » à la sécurité, à la santé et à la dignité des occupants, selon le résumé du parquet de Châlons-en-Champagne.

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Aline Leclerc
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