Ce vendredi 25 novembre 2022 ramène la journée internationale de la lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles, célébrée en Haïti autour du thème: « Nan tèt kole n ap rive konbat tout kalte vyolans sou fanm ak tifi, an n pote kole ». En cette occasion, la Ligue Haïtienne des Femmes pour le Renouveau (LIHFER), de concert avec
le Rassemblement des Madan Sara d’Haïti ( RAMSA) et, avec le support de ONUFEMMES-Haïti, ont lancé 16 jours d’activisme.
Formation et sensibilisation sont entre autres programmes prévus dans le cadre de ces 16 journées d’activisme dont la finalité est de réduire considérablement les violences faites aux femmes, selon la coordonnatrice adjointe de LIHFER, Edlyne Vertus.
Elle déplore le fait que les femmes soient l’objet de toutes sortes de violences tant dans les foyers que dans les rues.
Considérées comme le pilier de la société et le poumon de l’économie, les « madan sara » sont souvent victimes de violences physiques, de viols et de vols, regrette Lovema Thimothé, membre du RAMSA.
« Les madan sara sont ciblées et sont très vulnérables vu qu’elles sont obligées de parcourir des kilomètres, avec leurs marchandises, en quête du pain quotidien », a-t-elle soutenu, évoquant la remontée de l’insécurité au niveau des routes nationales.
Alors que les autorités ne cessent de prôner l’équité de genre, les femmes sont souvent négligées et exposées à toutes sorte de violence et de danger. Ajouter à cela, elle sont moins présentes dans les sphères de décision. Fort de ce constat, plus d’un se demande, avec perplexité, quand parviendra-t-on à une société équilibrée.
Alors que les autorités