C’est du moins ce qu’a rapporté le média américain New York Times qui cite un communiqué de l’administration Biden annonçant mercredi l’interdiction des importations du sucre de la Centrale Romana Corporation, une société de République dominicaine qui produit du sucre vendu aux États-Unis sous la marque Domino.

Selon l’article, l’entreprise dominicaine fait face depuis longtemps à des allégations de soumettre ses travailleurs à de mauvaises conditions de travail et de violence constamment de droits humains.

« Des fabricant comme la Centrale Romana, qui ne respectent pas nos lois, feront face à des conséquences alors que nous éradiquons ces pratiques inhumaines des chaînes d’approvisionnement américaines », a indiqué AnnMarie R. Highsmith, le commissaire exécutif adjoint du Bureau du commerce de l’agence.

La Centrale de Romana a fait savoir qu’elle était très déçue par la décision et qu’elle investissait de manière significative depuis des années pour améliorer les conditions de vie de ses employés.

Réagissant à l’annonce, l’ancien Premier ministre Claude Joseph a félicité l’administration Bien d’avoir interdit l’importation du sucre dominicain et de ses produits dérivés en signe de protestation aux pratiques inhumaines et aux nombreuses violations des standards internationaux de travail observées dans une grande entreprise en République Dominicaine.

Le 19 novembre dernier, l’Ambassade américaine en territoire voisin avait manifesté, dans un communiqué, sa préoccupation face aux mauvais traitements infligés aux migrants haïtiens, touchant également les afro-américains pour leur peau plus foncée.