Fin du mandat présidentiel : le BINUH plaide pour une réforme constitutionnelle

Fin du mandat présidentiel : le BINUH plaide pour une réforme constitutionnelle

Dans ce contexte dominé par la pandémie de Covid-19, la fin du mandat présidentiel fait l’objet de débats depuis plusieurs semaines. Le Bureau intégré des Nations-Unies en Haïti (BINUH) sort de son silence et prône une réforme constitutionnelle profonde.

Barbancourt

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La polémique autour de la fin du mandat du président Jovenel Moïse découle des ambiguités de la Constitution qui ne réflète pas la réalité et les besoins du pays, de l’avis du BINUH. L’organisation onusienne souligne aussi l’absence du Conseil constitutionnel qui pourrait arbiter le débat dans ce contexte particulier.

Rappelant toutefois qu’il n’a pas la vocation de se substituer aux institutions nationales, le BINUH plaide en faveur du respect du mandat des élus et l’organisation régulière d’élections en vue de l’alternance du pouvoir.

“L’organisation périodique d’élections libres, crédibles et transparentes, conformément aux échéances fixées par une constitution, garantissent le pluralisme politique et les libertés fondamentales consacrés dans les instruments internationaux ratifiés par Haïti”, argumente la structure de l’ONU.

Reconnaissant son l’impact négatif de la crise sur la vie nationale, le BINUH voit dans celle actuelle une opportunité unique offerte au pays pour “initier un cercle vertueux en rebâtissant des fondations solides et durables et en s’attaquant à l’un des nœuds gordiens qui entravent la marche en avant du pays”.

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