Le gouvernement reconnaît l’existence du syndicat de la PNH

Le gouvernement reconnaît l’existence du syndicat de la PNH

Les mouvements de rues émaillés d’actes de violences orchestrés par des policiers ont porté fruit. Désormais, le gouvernement reconnaît l’existence du syndicat au sein de l’institution policière. Le Premier ministre, Jouthe Joseph, en a fait l’annonce, ce mardi 10 mars, à l’issue d’un conseil supérieur de la police nationale spécial.

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Le chef du gouvernement a souligné qu’un arrêté viendra sceller cette décision dès ce soir.

“Un arrêté viendra amender l’article 11 établissant le statut particulier des membres du personnel de la police nationale qui interdisait aux fonctionnaires de police le droit de s’associer pour défendre leur droit”, a-t-il déclaré.

Le chef du gouvernement a annoncé, en outre, que l’exécutif prendra un autre arrêté pour organiser le droit syndical dans la fonction publique.

Jouthe Joseph a demandé au haut commandement de la police de revoir les dossiers des cinq policiers révoqués avant d’ajouter que le CSPN a décidé de réaliser un audit de la PNH afin d’identifier les problèmes auxquels fait face cette institution. Cet audit, a-t-il, mentionné sera réalisé par des experts nationaux et internationaux.

En dernier ressort, le chef du gouvernement dit déplorer les actions jugés “terroristes” orchestrés par des policiers lors des manifestations qui tendent à saper les fondements de la République, rappelant que lundi sa résidence privée a été attaquée et qu’aujourd’hui plusieurs locaux d’institutions publiques ont été vandalisés.

Dans le cadre de ce mouvement, 3 individus ont été arrêtés et seront déférés par decant la justice pour les suites nécessaires, a annoncé monsieur Joseph.

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  • Antoine Langomier
    11 mars 2020, 01:28

    Depuis plus de trois décennies, les dirigeants du pays n’agissent jamais à la VA VITE quand il y a un Problème au sein d’une institution. Ils laissent TOUJOURS pourrir la situation avant de tenter de trouver une certaine solution. Il n’y a rien d’étonnant, "les mouvements de rues émaillés d’actes de violences orchestrés par des policiers ont porté fruit." Diriger un pays n’est pas seulement de jouir des privilèges, mais d’être surtout au service de la population dans toutes ses composantes. Cela dit, dans le cadre du SPNH, on ne devait en aucun Laisser Détériorer la situation avant d’apporter La Solution. Un vrai dirigeant doit avoir une façon de se comporter par rapport à la Res publica. Hier soir, j’avais prodigué des conseils gratis ti cheri, je ne dis pas aux amateurs, "les responsables doivent agir dans un sens ou dans un autre. Mais, à leur place, je n’aurais pas choisi de faire passer le temps ou de laisser pourrir la situation. Ce n’est pas à l’avantage d’un pouvoir kap bat lokobe.” [1]

    Il n’est pas mauvais de diriger avec ses amis, mais la Compétence doit être au rendez-vous.

    [1] http://haiti24.net/manifestation-spnh-lanamah-denonce-une-tentative-dassassinat-de-lun-de-ses-membres/

    L’Observatoire

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