Accompagné de plusieurs membres de son gouvernement, le chef du gouvernement a procédé à l’offrande florale au Musée du Panthéon National Haïtien (MUPANAH), à Port-au-Prince, en souvenir de l’Empereur Jacques 1er.

« Nous avons trop longtemps perpétué cette haine implacable qui entache notre quotidien. Notre Haïti d’aujourd’hui, ce n’était pas celle rêvée par Dessalines. Nous avons assassiné ses rêves, ses visions et ses convictions. Mais, le pays doit changer. Haïti ne mourra pas. Haïti, c’est notre pays. Terre d’amour. De paix. De réconciliation. De partage. D’union », a déclaré le chef de la Primature dont on réclame la démission depuis plusieurs semaines.

« Au nom de notre mère-patrie, nous devons travailler pour une Haïti unie, laborieuse, confiante et forte. Ce combat pour le salut doit être suscité, une fois de plus, par la flamme de la foi, de l’entraide, de l’union et de la fraternité. C’est cette flamme qui doit inspirer le pays tout entier. C’est cette même flamme qui inspirera, au nom de l’avenir, comme par le passé, l’âme de notre Haïti éternelle », prêche Ariel Henry.

Depuis plusieurs années, à cause de la détérioration de la situation sociopolitique du pays, les autorités gouvernementales ne peuvent plus organiser cette cérémonie au Pont-Rouge où l’Empereur a été assassiné le 17 octobre 1806. Cette zone est actuellement sous le contrôle d’individus armés qui décident de tout, sans la moindre inquiétude.