Le président de l’Assemblée nationale reconnaît que l’année 2018 a été difficile.
”Une année de rudes épreuves”, lance Joseph Lambert avant de revenir sur les évènements des 6, 7 et 8 juillet 2018 ainsi que les différentes manifestations organisées à travers le pays pour exprimer toutes sortes de revendications.
Le président du sénat dit croire fermement que 2019 doit être décrétée “l’année du dialogue haïtien (….)”.
Joseph Lambert dit croire que l’appellation importe peu: Conférence nationale, États généraux ou Dialogue social et politique.
Il a fait remarquer que les défis actuels devraient convaincre les acteurs politiques sur la nécessité d’un dépassement de soi en cette année électorale.
L’élu du sud-est a souligné qu’un tiers du sénat, l’ensemble de la chambre des députés, les municipales doivent être renouvelés et déjà des questions se posent sur la compétence du conseil électoral provisoire, sur le vote de la loi électorale, sans oublier les préoccupations qui se rapportent à la durée et aux termes du mandat des élus.
Il a mentionné l’insertitude de l’Office national d’identification de délivrer ou de renouveler de nouvelles cartes.
Joseph Lambert demande à l’ONI de mettre les bouchées doubles afin de garantir le droit de vote de tous les Haïtiens et Haïtiennes. Il souligne par ailleurs que la police nationale sera rudement éprouvée puisque depuis 15 ans c’est la première fois qu’elle va être seule, sans la MINUSTAH pour couvrir tout le territoire avec des dizaines de milliers de centres et bureaux de vote.
Le parlementaire insiste sur la nécessité de dialoguer avec tous les groupes organisés du secteur démocratique avant de demander à ses collègues de voter le budget et la loi électorale déposés au Parlement.