Barbancourt

le rhum des connaisseurs

« Deux années depuis l’assassinat du Président de la République d’Haïti, Jovenel Moïse, dans la nuit du 6 au 7 Juillet 2021 ! Deux ans après cette injure, cet affront fait au Peuple haïtien, à tous les patriotes et aux vrais démocrates de ce pays, aucun signe d’une lueur de justice pour le Président, pour sa famille et pour le Peuple haïtien en général n’est perceptible », dénonce le parti, soulignant que l’enquête sur le crime, déjà confiée à plusieurs juges d’instruction, n’a pas encore abouti.

« AYISYEN POU AYITI constate avec amertume que la justice haïtienne, traditionnellement décriée, est aujourd’hui contrôlée, domestiquée par les mêmes criminels qui ont commis ce magnicide et se trouve de ce fait incapable de donner justice à qui justice est dû. Il observe en outre que les premiers obstacles à l’aboutissement de l’enquête sur cet assassinat sont apparus dès les premières heures qui ont suivi la commission du meurtre. D’autres entraves ont été mises tout au long de la procédure d’enquête par les responsables du pouvoir actuel dont le premier ministre de facto, Ariel Henry, lui-même. Toutes ces barrières sont ainsi l’œuvre des assassins et de leurs complices qui ont investi toutes les sphères des trois pouvoirs de l’État : l’Exécutif, le Législatif et le Judiciaire », regrette la structure politique de l’ancien ministre Jonas Coffy.

Pour le parti AYISYEN POU AYITI, seul un tribunal international spécial, mis en place par les Nations Unies, peut rendre justice au peuple haïtien, en jugeant et en écrouant tous les criminels, commanditaires, auteurs et complices de ce lâche assassinat, qui, de l’avis du parti, ont commis l’acte avec le support de leurs tuteurs étrangers membres de la communauté internationale.

« Conscient de cette réalité, le parti AYISYEN POU AYITI en profite de cette triste commémoration pour lancer un solennel et vibrant appel à toutes les forces vives et saines du Peuple haïtien afin qu’elles réalisent une unité d’action véritable en vue de chasser du pouvoir ces usurpateurs et ouvrir ainsi la voie au rétablissement de l’ordre constitutionnel et
institutionnel par des élections démocratiques et honnêtes en vue de l’installation d’élus légaux et légitimes à la tête des institutions de l’État !