A l’occasion du 35e anniversaire de la Constitution, le chef de la Primature, Ariel Henry, a réagi sur la conjoncture du pays. Aussi, dans son allocution, il est revenu sur la proposition de l’ancien président d’Haïti, Jovenel Moïse, de modifier la Constitution.
Remanier la charte fondamentale avant l’organisation des élections, c’est ce que souhaite le Premier ministre Ariel Henry. En effet, pour ce dernier, l’implication de toutes les couches de la société est importante pour aboutir à ce projet. Ainsi, prévoit-il d’apporter les corrections nécessaires pour un fonctionnement harmonieux et efficace des pouvoirs publics au service des citoyens.
Conscient du dysfonctionnement des institutions étatiques, le Premier ministre ne veut pas baisser les bras. Aussi, il dit vouloir tout mettre en œuvre pour remettre le pays sur les rails. « Le temps n’est plus aux querelles pour le contrôle de la période intérimaire. Notre devoir à tous est de soutenir ceux qui assument la responsabilité de la gestion des affaires du pays, de créer un environnement sûr et stable… », a-t-il déclaré.
Réagissant sur les derniers mouvements de protestation ayant eu lieu aux Cayes et dans la capitale, le numéro 1 de la Primature se veut rassurant. A cet effet, il dit travailler pour « doter la Police Nationale d’Haïti (PNH) d’équipements appropriés, de moyens adéquats pour lui fournir la formation indispensable en vue de continuer à mener les mêmes opérations qui ont débuté dans la commune de Croix-des-Bouquets ».
Un discours qui se termine sur la condamnation des actes de la population des Cayes. Pour le Premier ministre, c’est inadmissible. C’est pourquoi, des sanctions sont prévues.