Dans une interview accordée à la BBC, Kamala Harris a déclaré qu’elle « n’en avait pas fini », laissant clairement entendre qu’une candidature à la présidentielle de 2028 reste une option sur la table. Bien qu’elle n’ait pas officialisé ses intentions, l’ancienne vice-présidente entretient le flou autour de son avenir politique.
Défaite par Donald Trump lors du dernier scrutin présidentiel, Harris avait mené une campagne centrée sur les droits civiques, l’accès à l’avortement et la justice sociale. Malgré ce revers électoral, elle conserve une influence considérable au sein du Parti démocrate, particulièrement auprès des jeunes et des minorités, qui continuent de la soutenir activement.
Le contexte politique actuel pourrait jouer en sa faveur. Le début du second mandat de Donald Trump est déjà marqué par des mesures polémiques, notamment en matière d’immigration et de relations internationales. Ces premières décisions, jugées autoritaires par certains observateurs, ravivent les craintes au sein de l’opposition et renforcent la volonté de voir émerger un leadership démocrate fort.
Face à ces tensions, Kamala Harris se positionne comme une figure de résilience et d’engagement. Si elle ne confirme encore rien, son message laisse entrevoir une ambition intacte. La perspective de voir, en 2028, la première femme accéder à la présidence des États-Unis reste donc bien vivante.
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