Alors que des rumeurs suggéraient que l’un des hélicoptères de la PNH avait été abattu par les bandits, un communiqué officiel de l’institution apporte des précisions. L’appareil, mobilisé en appui aérien aux unités au sol, a dû effectuer un atterrissage forcé en raison de bruits évoquant une défaillance mécanique, et non à la suite d’une attaque directe.

Les agents à bord ont été récupérés sains et saufs par des unités terrestres. Avant de quitter les lieux, ils ont incendié l’hélicoptère, devenu inutilisable, afin d’éviter qu’il ne tombe entre les mains des gangs.

L’opération se poursuit dans l’est de la capitale. Aucun bilan officiel n’a encore été communiqué. Toutefois, des sources signalent la mort d’un proche collaborateur de Lanmò San Jou et la saisie d’un fusil de précision de type Barrett M82.

Par ailleurs, d’autres informations font état de lourdes pertes humaines dans le camp des bandits. Plusieurs véhicules auraient été aperçus transportant des dizaines de corps sans vie vers une morgue située à proximité des zones de combat.