Vue générale d’une salle de classe à Lugbe, dans l’Etat d’Abuja, au nord du Nigeria, le 27 juin 2025. OLYMPIA DE MAISMONT / AFP L’Association des chrétiens du Nigeria (CAN) a annoncé, samedi 22 novembre, que le nombre de personnes enlevées la veille dans une école catholique du centre du Nigeria était monté à 315, dont « 303 élèves et

L’Association des chrétiens du Nigeria (CAN) a annoncé, samedi 22 novembre, que le nombre de personnes enlevées la veille dans une école catholique du centre du Nigeria était monté à 315, dont « 303 élèves et 12 enseignants ». Le premier bilan, qui faisait état de 227 disparus, a été révisé « après un exercice de vérification et un recensement final », précise l’association dans un communiqué. Il s’agit du deuxième kidnapping de ce type en une semaine dans le pays, après le rapt de 25 lycéennes dans le nord-ouest.
Ce chiffre représente quasiment la moitié des effectifs de l’école St. Mary de Papiri, située dans la zone de gouvernement local d’Agwarra, où 629 élèves sont inscrits. Les autorités des Etats voisins de Katsina et de Plateau ont ordonné la fermeture de tous les établissements scolaires par mesure de précaution.
Le gouvernement de l’Etat du Niger a également fermé de nombreuses écoles, et le président du Nigeria, Bola Tinubu, a annulé ses engagements internationaux, notamment sa participation au sommet du G20 à Johannesburg (Afrique du Sud), afin de gérer la crise.
L’enlèvement des élèves de St. Mary fait suite à une attaque armée perpétrée lundi 17 novembre contre un lycée de l’Etat voisin de Kebbi, dans le nord-ouest, au cours de laquelle 25 jeunes filles ont été enlevées.
Ces deux enlèvements de masse et l’attaque d’une église dans l’ouest du pays, qui a fait deux morts, se sont produits après que le président américain, Donald Trump, a menacé d’une intervention militaire au Nigeria en raison de ce qu’il a qualifié de massacres de chrétiens par des islamistes radicaux.
Le Nigeria reste marqué par l’enlèvement de près de 300 jeunes filles par les djihadistes de Boko Haram à Chibok, dans l’Etat de Borno (nord-est), en 2014. Certaines d’entre elles sont toujours portées disparues.


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