Depuis Londres, Noureddin Bongo, le fils de l’ex-président gabonais, lance sa contre-attaque

Depuis Londres, Noureddin Bongo, le fils de l’ex-président gabonais, lance sa contre-attaque

Noureddin Bongo, lors d’un entretien à l’Agence France-Presse, à Londres, le 5 novembre 2025. RICHARD A. BROOKS / AFP Le rendez-vous est donné au 13e étage d’une tour de verre du centre de Londres, mardi 18 novembre, dans les locaux de l’agence de communication qui le conseille. Chemise blanche, allure sportive, Noureddin Bongo, 33 ans, fait bonne figure.

Noureddin Bongo, lors d’un entretien à l’Agence France-Presse, à Londres, le 5 novembre 2025.

Le rendez-vous est donné au 13e étage d’une tour de verre du centre de Londres, mardi 18 novembre, dans les locaux de l’agence de communication qui le conseille. Chemise blanche, allure sportive, Noureddin Bongo, 33 ans, fait bonne figure. Six jours plus tôt, le fils de l’ancien président gabonais Ali Bongo (2009-2023) et sa mère Sylvia ont pourtant été condamnés par une cour criminelle spéciale de Libreville, en leur absence, à vingt ans de prison pour « détournements de fonds publics », « blanchiment de capitaux » ou encore « association de malfaiteurs ». Ils ont aussi reçu une amende de 3,35 milliards d’euros au titre des préjudices subis par l’Etat gabonais, qui s’était constitué partie civile.

Cette condamnation n’a suscité aucune réaction officielle de la France, ancienne puissance coloniale, qui considère le Gabon comme l’un de ses derniers alliés en Afrique et un partenaire économique important. Dimanche 23 novembre, Emmanuel Macron effectuera une brève escale à Libreville, lors de sa tournée africaine, à la rencontre du nouvel homme fort du pays, le général Brice Oligui Nguema.

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Pierre Lepidi
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