La présidente du groupe des députés RN à l’Assemblée nationale, Marie Le Pen, au Palais-Bourbon, à Paris, le 17 novembre 2025. ALAIN JOCARD / AFP Marine Le Pen s’est dite déterminée, dimanche 23 novembre, à être la candidate du Rassemblement national (RN) à l’élection présidentielle de 2027, niant tout « renoncement » après des déclarations sur son calendrier judiciaire qui avaient

Marine Le Pen s’est dite déterminée, dimanche 23 novembre, à être la candidate du Rassemblement national (RN) à l’élection présidentielle de 2027, niant tout « renoncement » après des déclarations sur son calendrier judiciaire qui avaient pu être interprétées comme une forme de résignation.
« Non, je ne renonce absolument pas, je suis extrêmement combative », a-t-elle dit dans une interview à Ouest-France. « Ce que je dis, c’est que si la Cour de cassation était amenée à rendre une décision trop proche de la date du scrutin, la campagne du Rassemblement national ne pourrait pas se dérouler dans de bonnes conditions », a-t-elle ajouté.
Dans de telles circonstances, la dirigeante du parti d’extrême droite serait amenée à passer la main au président du parti, Jordan Bardella.
Une peine d’inéligibilité de cinq ans
Poursuivie pour des faits de « détournement de fonds publics » et de « complicité de détournement de fonds publics » dans l’affaire des assistants parlementaires européens, la présidente du groupe des députés RN à l’Assemblée nationale a été condamnée, en première instance, en mars, à une peine de quatre ans d’emprisonnement, dont deux ferme aménageables sous bracelet électronique, à 100 000 euros d’amende, ainsi qu’à une peine d’inéligibilité de cinq ans avec exécution immédiate. Une décision qui compromet sa candidature à l’élection présidentielle de 2027 et aux prochaines législatives.
Elle sera jugée en appel du 13 janvier au 12 février 2026. L’arrêt de la cour d’appel est attendu à l’été mais Marine Le Pen envisage dans l’entretien à Ouest-France qu’il puisse être rendu en septembre. « J’ai déjà dit que je ne mettrai pas en péril les chances de mon camp politique à la présidentielle, ce qui a été interprété comme un renoncement », a-t-elle déploré.
Au début du mois de novembre, la cheffe des députés RN avait affirmé qu’elle ne se présenterait « évidemment pas » en 2027 si sa peine était confirmée en appel et qu’elle annoncerait donc sa décision dans la foulée, sans attendre une éventuelle cassation.


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