« Il y a enfin une chance de réaliser de vrais progrès vers une bonne paix » en Ukraine, selon Emmanuel Macron En ouverture d’une visioconférence de la « coalition des volontaires » qui soutient Kiev, Emmanuel Macron a affirmé, mardi, qu’il y avait « enfin une chance de réaliser de vrais progrès vers une bonne paix » entre l’Ukraine et
« Il y a enfin une chance de réaliser de vrais progrès vers une bonne paix » en Ukraine, selon Emmanuel Macron
En ouverture d’une visioconférence de la « coalition des volontaires » qui soutient Kiev, Emmanuel Macron a affirmé, mardi, qu’il y avait « enfin une chance de réaliser de vrais progrès vers une bonne paix » entre l’Ukraine et la Russie.
« Mais la condition absolue pour une bonne paix, c’est une série de garanties de sécurité très robustes, et pas des garanties uniquement sur le papier », a prévenu le président français, précisant que le secrétaire d’Etat américain, Marco Rubio, se joindrait aussi à cette réunion de la coalition composée principalement de pays européens désireux de fournir ces garanties à l’Ukraine.
« L’Ukraine a eu son lot de promesses brisées par les agressions russes successives, et des garanties solides sont donc une nécessité », a-t-il insisté.
Ces déclarations interviennent au moment où la diplomatie est à nouveau en pleine activité pour tenter de trouver une issue négociée au conflit après la publication d’un plan américain qui a fait l’objet de tractations ces derniers jours. « Nous sommes clairement à un moment crucial. Les négociations bénéficient d’un nouvel élan, et nous devons profiter de cette impulsion », a estimé Emmanuel Macron.
« Je voudrais saluer le fait que les réunions de Genève, le 23 novembre, ont permis une discussion ouverte et constructive entre l’Ukraine et les Etats-Unis », a-t-il dit.
Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, devait ensuite présenter à ses homologues de cette coalition, qui comprend plus de 30 pays, le résultat des discussions conduites à Genève sur la base du plan américain. Et aussi sur la manière dont les pays membres peuvent apporter les « garanties » de sécurité, a expliqué le président français.
Ce matin, sur RTL, le chef de l’Etat a estimé que « la première chose qui protégera l’Ukraine, c’est sa propre armée », alors que le dernier plan en date présenté par les Etats-Unis prévoit notamment que Kiev accepte des restrictions sur ses forces armées.
« La première garantie pour les Ukrainiens et, pour nous, c’est cette armée robuste. Et donc nous, qu’est-ce qu’on fait ? On pilote sa formation, son équipement, sa capacité à se déployer sur les mois et les années qui viennent », a dit le président. La deuxième garantie de sécurité viendra des forces de réassurance situées « loin de la zone de front ». « Il y a des soldats britanniques, français, turcs qui, le jour où la paix est signée, donc pas dans un contexte de guerre, sont là pour procéder à des entraînements, à des sécurisations », a-t-il précisé.


Taux de change






Leave a Comment
Your email address will not be published. Required fields are marked with *