La mère du journaliste Christophe Gleizes, Sylvie Godard, et son beau-père Francis Godard, posent lors d’une séance photo au siège de Reporters sans frontières (RSF) à Paris, le 27 août 2025. STEPHANE DE SAKUTIN / AFP De nombreux médias français appellent mercredi 26 novembre à la libération du journaliste Christophe Gleizes, emprisonné en Algérie, qui « n’a commis

De nombreux médias français appellent mercredi 26 novembre à la libération du journaliste Christophe Gleizes, emprisonné en Algérie, qui « n’a commis aucun crime », plaident-ils avant son procès en appel début décembre.
« Nous espérons qu’il pourra retrouver ses proches et reprendre son travail », écrivent-ils dans une tribune cosignée par neuf organisations parmi lesquelles l’Apig (représentant les quotidiens), le SEPM (magazines), Reporters sans frontières et plusieurs syndicats. Elle est diffusée dans de nombreux titres grand public.
Collaborateur des magazines So Foot et Society, Christophe Gleizes, 36 ans, a été condamné fin juin en première instance à sept ans de prison ferme en Algérie, notamment pour « apologie du terrorisme ». Son procès en appel aura lieu le 3 décembre.
Respect du droit d’informer
La justice lui reproche d’avoir été en contact avec un dirigeant du club de foot de la Jeunesse Sportive de Kabylie (JSK), par ailleurs responsable du Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie (MAK), classé organisation terroriste par les autorités algériennes en 2021.
Les organisations françaises mobilisées rappellent qu’« un reporter qui interroge un responsable sportif n’est pas complice de ses positions : il fait son travail ». Elles ajoutent que « les relations entre la France et l’Algérie traversent une période difficile » mais que « les tensions diplomatiques ne doivent jamais se traduire par l’emprisonnement, notamment de journalistes ». Ainsi « la liberté de la presse ne peut être prise en otage », soulignent-elles.
« Nous appelons au respect du droit d’informer, indépendamment des contextes politiques, et à ce que les procédures judiciaires garantissent un examen équitable et impartial des faits », insistent-elles.
Le 12 novembre, après la grâce par l’Algérie de l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal, Reporters sans frontières avait salué « un geste d’humanité qui amorce un apaisement des relations franco-algériennes » et espéré que cette libération serait suivie de celle de Christophe Gleizes.


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