Alma Allen, chez lui à Mexico, le 17 novembre 2025. JAKE NAUGHTON/NYT-REDUX-REA Alors que presque tous les pays prescripteurs ont déjà choisi depuis plusieurs mois l’artiste qui occupera leur pavillon en avril 2026 à la Biennale de Venise, les Etats-Unis viennent seulement de dévoiler le nom de celui qui les représentera dans cette prestigieuse exposition : Alma Allen.

Alors que presque tous les pays prescripteurs ont déjà choisi depuis plusieurs mois l’artiste qui occupera leur pavillon en avril 2026 à la Biennale de Venise, les Etats-Unis viennent seulement de dévoiler le nom de celui qui les représentera dans cette prestigieuse exposition : Alma Allen. Un sculpteur autodidacte âgé de 55 ans, natif de Salt Lake City (Utah), dont les œuvres s’inspirent à la fois des sculptures de Louise Bourgeois et des têtes géantes olmèques du Mexique, où il a posé ses valises voilà dix ans.
Pour beaucoup, Alma Allen est un parfait inconnu : aucune exposition dans un grand musée, tout juste quelques apparitions dans des expositions collectives aux Etats-Unis, notamment à la biennale du Whitney Museum, à New York, en 2014. Un profil très différent des grands noms qui l’ont précédé à Venise. « Ma sculpture a toujours existé de façon confidentielle, avait confié Allen au New York Times en 2014, parce qu’elle n’entrait vraiment dans aucune catégorie. Mes sculptures étaient très petites, réalisées à partir de fragments de pierre ou de bois de récupération. […] Je défiais un peu les classifications, et maintenant je suis un peu nerveux à l’idée de ne plus être un artiste “privé”, car je n’ai même jamais fait l’objet de critique ou de chronique. »
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