Réunis ce jeudi 27 novembre à l’Hôtel Karibe, les acteurs nationaux et internationaux engagés dans la lutte contre l’insécurité ont discuté des nouveaux mécanismes envisagés pour freiner l’expansion des groupes armés. Au cœur des échanges , la transformation de la Mission Multinationale d’Appui à la Sécurité (MMAS) en une Force de Répression des Gangs (FRG), une initiative que le Premier ministre Alix Didier Fils-Aimé présente comme une étape décisive dans la reconquête des zones contrôlées par les bandes criminelles.
Intervenant devant les représentants de l’OEA, de l’ONU, des institutions judiciaires, de la Police nationale et des Forces armées d’Haïti, le Chef du Gouvernement a décrit la FRG comme « un levier d’espoir » pour une population épuisée par plusieurs années de terreur. Selon lui, la restauration de la sécurité demeure la pierre angulaire du processus électoral annoncé pour les prochains mois, condition indispensable au retour à l’ordre constitutionnel.
Mais au-delà des dispositifs opérationnels, Alix Didier Fils-Aimé a insisté sur un autre point, la nécessité d’une cohésion nationale renouvelée. Pour le Premier ministre, aucune stratégie sécuritaire ne pourra aboutir sans un engagement conjoint des institutions, de la classe politique et de la société civile pour combattre l’impunité et réaffirmer l’autorité de l’État.
Présent à la Table Sectorielle sur la Sécurité (TSS), le Centre d’Analyse et de Recherche en Droits de l’Homme (CARDH) a salué la participation active des partenaires internationaux. Ces derniers réitèrent leur appui à une transition qui se veut à la fois sécuritaire, institutionnelle et démocratique.


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