Contamination au VIH d’une mineure : l’OPC exige des sanctions contre l’hôpital Nos Petits Frères et Sœurs

Contamination au VIH d’une mineure : l’OPC exige des sanctions contre l’hôpital Nos Petits Frères et Sœurs

L’Office de la Protection du Citoyen (OPC) tire la sonnette d’alarme après qu’une adolescente haïtienne a été infectée par le VIH à la suite d’une transfusion sanguine à l’hôpital Nos Petits Frères et Sœurs, à Tabarre. Dans une lettre adressée au ministre de la Santé publique et de la Population, Bertrand Signal, le Protecteur du citoyen, Me Jean Wilner Morin, exige des mesures disciplinaires et des réparations pour la victime.

L’Office de la Protection du Citoyen (OPC) tire la sonnette d’alarme après qu’une adolescente haïtienne a été infectée par le VIH à la suite d’une transfusion sanguine à l’hôpital Nos Petits Frères et Sœurs, à Tabarre. Dans une lettre adressée au ministre de la Santé publique et de la Population, Bertrand Signal, le Protecteur du citoyen, Me Jean Wilner Morin, exige des mesures disciplinaires et des réparations pour la victime.

Les faits remontent au 16 juin 2018. Selon les informations recueillies par l’OPC, la jeune fille, aujourd’hui âgée de 17 ans, a contracté le VIH à la suite d’une transfusion réalisée dans cet établissement hospitalier. L’hôpital aurait reconnu sa responsabilité dans un courrier daté du 7 août 2018. Pourtant, la seule réponse apportée depuis serait la mise sous traitement antirétroviral de la victime.

Pour l’OPC, cela est loin de suffire. L’institution estime que cette réponse ne répond ni à l’ampleur du préjudice subi ni aux obligations légales et morales de l’hôpital. Elle qualifie l’incident de « négligence grave » ayant entraîné une atteinte directe au droit à la santé et à la dignité humaine.

L’OPC appelle ainsi le ministère à garantir une réparation complète pour la victime et à sanctionner les responsables. Il invite également les autorités sanitaires à se pencher sur d’autres cas similaires qui, faute de suivi adéquat, sont restés dans l’ombre. Pour le Protecteur du citoyen, il est urgent d’agir pour que de telles erreurs médicales ne se reproduisent plus.

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