Nous connaissons tous une vérité: Jovenel Moïse ne dirige rien!
L’autorité de l’État n’est pas instituée. Nous sommes en pleine anarchie. En pleine dictature dictée par une opposition sans trop d’imagination.
Le monopole de la violence revient aux gangs armés. Illégitime, c’est un fait! Mais nous subissons tous leur loi.
Le pays est en plein chaos. C’est là encore une lapalissade.
Quoique le président de la République, Jovenel Moïse, ne dirige rien, sa présence au Palais national maintient encore en vie le symbole de l’État. Avec des guillemets, bien entendu.
La preuve: Jovenel Moïse peut encore passer des instructions au Chef de la PNH, même si c’est pour protéger sa propre personne. D’autres petits exemples pourraient bien le prouver.
Plus d’un an depuis que les opposants radicaux tentent de s’accaparer du Pouvoir, aucune alternative sérieuse, aucune proposition concrète n’est offerte au peuple. Ce qui prouvre, si besoin est, que le peuple, dans la tête des politiciens, reste et demeure la “canaille”, un vulgaire “canard sauvage”.
La vérité de Jovenel Moïse est que : “chat konnen, rat konnen, barik mayi a ap rete la”. En d’autres termes, pour le locataire du Palais national, à qui l’Opposition n’octroie aucun délai pour le départ, la lutte qui se mène actuellement est purement et simplement POLITIQUE.
Parce que le combat est politique et dénué de toute idée hautement révolutionnaire, axée véritablement sur le changement total des conditions de vie de la population, l’après-Jovenel Moïse est incertain.
Le 58ème président de la République n’offre pas grand chose à son peuple, l’Opposition le courtise le coeur et les mains vides.
Dans quelle direction devons-nous fixer notre regard?
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