Éditorial :L’après-Jovenel est toujours incertain

Éditorial :L’après-Jovenel est toujours incertain

Nous connaissons tous une vérité: Jovenel Moïse ne dirige rien!

L’autorité de l’État n’est pas instituée. Nous sommes en pleine anarchie. En pleine dictature dictée par une opposition sans trop d’imagination.

Barbancourt

le rhum des connaisseurs

Le monopole de la violence revient aux gangs armés. Illégitime, c’est un fait! Mais nous subissons tous leur loi.

Le pays est en plein chaos. C’est là encore une lapalissade.

Quoique le président de la République, Jovenel Moïse, ne dirige rien, sa présence au Palais national maintient encore en vie le symbole de l’État. Avec des guillemets, bien entendu.

La preuve: Jovenel Moïse peut encore passer des instructions au Chef de la PNH, même si c’est pour protéger sa propre personne. D’autres petits exemples pourraient bien le prouver.

Plus d’un an depuis que les opposants radicaux tentent de s’accaparer du Pouvoir, aucune alternative sérieuse, aucune proposition concrète n’est offerte au peuple. Ce qui prouvre, si besoin est, que le peuple, dans la tête des politiciens, reste et demeure la “canaille”, un vulgaire “canard sauvage”.


La vérité de Jovenel Moïse est que : “chat konnen, rat konnen, barik mayi a ap rete la”. En d’autres termes, pour le locataire du Palais national, à qui l’Opposition n’octroie aucun délai pour le départ, la lutte qui se mène actuellement est purement et simplement POLITIQUE.

Parce que le combat est politique et dénué de toute idée hautement révolutionnaire, axée véritablement sur le changement total des conditions de vie de la population, l’après-Jovenel Moïse est incertain.

Le 58ème président de la République n’offre pas grand chose à son peuple, l’Opposition le courtise le coeur et les mains vides.

Dans quelle direction devons-nous fixer notre regard?

5 commentaires

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5 Commentaires

  • Jackson FILS
    1 novembre 2019, 19:29

    Dans quelle direction devenons-nous fixer notre regard? Je dis, dans la direction objective.

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  • Cochipia
    3 novembre 2019, 10:11

    @haiti24
    Le peuple ne s’entretuait pas lorsque Duvalier dirigeait le pays. Haïti était un pays propre, libre, tout fonctionnait à merveille, le peuple ne mourait pas de faim, les enfants qui doivent assurer la relève allaient à l’école sans avoir peur de se faire tuer.
    L’économie était à son plus haut niveau, tant local que international.

    C’était une dictature? OUI, MAIS Duvalier savait diriger et avait bien développé Haïti.

    Cela fait plus de 30 ans que vous avez défait la dictature Duvaliériste pour pouvoir régner sur le destin d’un peuple qui ne demande que vivre librement.

    Et, c’est depuis la destitution de Duvalier que Haïti est devenu un tombeau ouvert pour le peuple Haïtien et pour le monde entier. Avec vos morts partout, des meurtres gratuits, parce que personne ne respecte plus personne en Haïti, parce que le pays n’a jamais réussi à avoir de vrai dirigeant depuis + de 30 ans.

    Le fait que tout le monde, tous quotients intellectuels confondus, sont devenus des aspirants présidents d’Haïti, ils veulent être locataires du Palais, leurs folies de diriger Haïti accentuent le crime organisé, la corruption, le vol des intérêts du peuple, tout est devenu permis en Haïti sans aucun gêne.

    J’ai arrêté de compter, depuis la chute de Duvalier, combien d’Haïtiens ont eu le titre de Président de la république, et tous, durant leurs passages, ils ont entraîné Haïti dans un trou noir, que seul un miracle peut sortir Haïti, ce beau pays, dans son trou noir, depuis plus de 30 longues années.
    C’est mon opinion.
    Je suis une femme.
    Je ne fais pas de politique.

    Vive Haïti..!

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  • Gladys Gilles
    3 novembre 2019, 11:50

    Vers votre président, il est élu pour un mandat de 5ans, dès son arrivée au pouvoir, une opposition sans colonne vertébrale lui met des bâtons dans les roues, les uns plus farfelues que les autres, cela prouve, qu’aucun de ces protagonistes ne ferait un chef d’État à la hauteur de l’emploi.

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  • Dominic L
    4 novembre 2019, 01:35

    Je suis québécois de souche et bon observateur des politiques mondiales. Je ne pourrais mieux dire que Cochipia, c est malheureux qu Haïti soit prisonnier d une succession de profiteurs depuis si longtemps. Je ne peux prétendre détenir la solution miracle mais ne serait ce pas idéal qu une personne de la trempe de Castro ou Chavez, malgre leurs defauts, prenne le pouvoir et remette Haïti sur pieds ?

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  • Dieuné
    4 novembre 2019, 05:32

    Depuis 1804 , la politique Haïtienne fonctionne de manière insolente, les acteurs disent toujours ôtez-vous je m’y mets.

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