Les mauvaises langues peuvent tout lui reprocher à tort et à travers.
Ceux qui voudraient que la critique destructive soit consacrée au rang de ”sport national” peuvent, comme bon leur semble, l’affubler de toutes les étiquettes. Les plus ignobles comme les plus infâmes.
L’important est que: Jean Henry Céant n’est pas un quidam. Outsider, il ne l’est pas non plus.
Deux fois candidats à la Présidence, Jean Henry Céant a toujours voulu servir son pays.
Aujourd’hui nommé Premier ministre, le notaire de 61 ans est, sans contredit, l’homme de la situation parce qu’étant à la fois technocrate et politique. Mieux que quiconque, Jean Henry Céant connait autant l’administration publique que le ”terrain politique”.
Deux connaissances essentielles pour mener à bien une équipe gouvernementale et donner les résultats escomptés.
En Haïti, les commentateurs politiques, les politiciens eux-mêmes, les ”savants” comme l’homme de la rue souhaitent toujours que les postes hautement politiques soient occupés par des politiques, des ”connus” et/ou des expérimentés et non par des ”inconnus politiques” ou des inexpérimentés.
Sans cynisme aucun. Les émeutes urbaines des 6 et 7 juillet dernier ont mis Haïti à la croisée des chemins. Peut-être une chance nous est offerte aujourd’hui de faire le bon choix. De placer l’homme qu’il faut, à la place qu’il faut.
Prétendant à la Primature, Jean Henry Céant incarne mieux que quiconque l’homme qui peut non seulement aider le chef de l’Etat à réaliser ses promesses aussi grandes que multiples, mais aussi qui peut calmer les nerfs de l’Opposition anesthésiante.
Puissent le Parlement être guidé par le génie politique et octroyer à Jean Henry Céant sa bénédiction !
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