Les membres du SPNH-17 dénoncent une persécution de la part des autorités policières

Les membres du SPNH-17 dénoncent une persécution de la part des autorités policières

Au cours d’une conférence de presse, tenue en ses locaux, ce mardi 23 mars 2021, à Bois-Verna, les membres du Syndicat de la Police Nationale d’Haïti (SPNH-17) ont dénoncé une persécution venant du haut état-major de la Police Nationale d’Haïti (PNH). D’après les déclarations du porte-parole du syndicat, Domon Saint-Cyr, les membres de sa structure sont victimes de fausses accusations.

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Pancartes en main, les membres du SPNH-17 se sont exprimés ce mardi. Alors qu’un sit-in était prévu, l’avis de recherche émis par la PNH contre plusieurs membres du SPNH-17 les a contraint de faire marche arrière.

Plusieurs membres, notamment le coordonnateur général du syndicat, Jean Elder Lundi, sont recherchés pour des faits commis par le groupe Fantom 509.

Face à cette situation qui prête à confusion, le porte-parole du SPNH-17 a porté des démentis formels aux propos faisant croire qu’il serait membre du groupe Fantom 509. Domon Sainsy a expliqué que le SPNH-17 n’a aucun lien avec les membres du groupe Fantom 509 comme le haut état-major de la PNH veut le faire croire.

En outre, le porte-parole du syndicat de la police, qui est une association reconnue par l’État haïtien, en a profité pour lancer un appel au calme et à l’unité aux policiers du pays. Aussi, il les a invité à ne pas tomber dans la provocation. “C’est de l’intimidation vu que nous luttons pour faire respecter nos droits”, a déclaré Domon Sainsy.

D’un autre côté, l’avocat du SPNH-17 qui a été arrêté et relâché après quelques heures, Jean Fritz Magny, s’est exprimé sur les accusations de la PNH sur certains membres du syndicat. Il a annoncé que des mesures judiciaires seront prises pour défendre les membres de cette structure faussement accusés.