Assassinat de Jovenel Moïse-Enquête : Ariel Henry constitue un obstacle majeur, dénonce l’OPC

Assassinat de Jovenel Moïse-Enquête : Ariel Henry constitue un obstacle majeur, dénonce l’OPC

Déjà trois mois depuis que le président de la république Jovenel Moïse a été assassiné en sa résidence privée par un commando de mercenaires. Dans le cadre de l’enquête sur ce crime, des étapes importantes ont été franchies, constate l’office de la protection du citoyen.

L’arrestation de plus d’une quarantaine de personnes par la PNH, la désignation du juge Gary Orélien par le doyen du tribunal de première instance de Port-au-Prince sont entre autres des preuves, selon Renan Hédouville.

Cependant, le protecteur du citoyen a souligné que l’un des obstacles majeurs à l’enquête devant aboutir au jugement de tous les présumés assassins (commanditaires, auteurs intellectuels et auteurs matériels) reste et demeure le premier ministre, Ariel Henry, considéré comme l’un des présumés suspects dans le cadre de l’assassinat du président défunt.

Il cite en exemple les révélations faites
par Ariel Henry, le 4 août 2021, au cours d’une émission à Scoop FM, répondant à une question de Gary Pierre Paul Charles sur le dossier de l’assassinat de Jovenel Moïse. Ariel Henry a déclaré que Félix Badio ne peut pas commettre un tel crime.

Les révélations faites par la compagnie DIGICEL confirmant les contacts ou relations entre Ariel Henry et Joseph F. Badio. Le réquisitoire supplétif préparé par le commissaire Bed Ford Claude, inculpant le premier ministre Ariel Henry, disparu ou écarté du dossier. Des déclarations du premier ministre dans la presse étrangère jugées maladroites le 28 septembre dernier. Dans ce contexte, Renan Hedouville renouvelle sa demande en faveur d’une commission d’enquête spéciale de l’ONU devant appuyer le juge Gary Orélien en charge du dossier.

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